mercredi 18 mai 2016

La ruche (GoGreen #2)

Alors il y a eu le moment où je me suis dit que ça serait bien qu’on devienne végétarien, pour l’écologie, pour nous, tout ça tout ça…. Bon ça a duré 3 minutes et j’ai commencé à me demander ce que serait ma vie sans fois gras, sans un bon gros steak saignant: donc c’est clair, ce n’est pas pour moi, car rien qu’à l’idée, je suis déjà en manque de viande ! Alors dans le doute, on s’est dit qu’on allait quand même faire un effort sur les légumes.
Je continue de découvrir des nouveaux fruits et légumes, oui  à (….. oh m**** bientôt 24 ans … ah non ? bon ok) 32 ans, c'est possible!

Tout le monde connais les fruits de la passion (note pour plus tard : le fruit de la passion, une révélation, pour moi en tous cas car pour Rémi ça a le goût de … vielle transpiration…. Ok, on ne va pas essayer de comprendre..) mais alors le chouchou ? Et  j'ai découvert le  pitaya (c’est bon, mais surtout le fruit girly rose fushia et vert, intérieur blanc à petit pois, fort potentiel instagram!), les  longanis et le mangoustan !! Mais qui connait le mangoustan en métropole !

Et pour nous dealer tout ça, on a découvert « La ruche qui dit oui » : bon ok, c’est un peu le truc de grosse feignasse bobo mais c’est tellement bien ! Le principe c’est un peu le drive superU mais en version petits producteurs locaux. En gros il y a une vente par semaine sur les internets mondiaux, je choisis fruits, légumes, miel, confiture, poisson et autres victuailles, je règle sur le net. Et je récupère mes produits à un lieu fixe (qui s’avère être à coté de la maison #FeignasseIsBack), les jeudis entre 17h30 et 19h30 et comme tout est déjà réglé, j’ai juste à donner mon numéro de commandes aux producteurs et récupérer mes courses !

Mais pourquoi on n’y avait pas pensé avant et surtout pourquoi il n’y à pas ça dans le centre ville de  Limoges! Ok il y en a une à Aixe et une à Rilhac mais prendre sa voiture et faire 30 km pour joindre le point de retrait, l’initiative écolo perd un peu de son sens… Si quelqu’un veut se lancer, c’est le moment! Et c’est promis je m’inscris en septembre! Je crois que le tenancier de « la ruche » gagne un petit pourcentage (…le site internet aussi, bah oui faut pas rêver on n’est pas dans le pays des Biosounours) mais le producteurs sait à l’avance qu’il a déjà vendu tout ce qu’il a amené, donc pas de perte!

C’est vraiment une belle initiative car en plus de manger des bon produits, et souvent bio, on achète aux producteurs locaux ce qui permet aussi de les soutenir… et ok j’avoue, à la ruche de saint Denis il y a un vendeur de macaron péï …


Texte : Sophie

Illustration : Rémi

mardi 22 mars 2016

Man VS Wild #Rodeo!



Ou comment faire face à une nature hostile et sauvage sur une île où le moindre faux pas peut vous être fatal... #onestdesaventuriers!

jeudi 17 mars 2016

GoGreen #1


Le cinéma, c’est un peu compliqué à la Réunion, donc pour quelqu’un comme moi qui a vécu 10 ans avec une carte cinéma illimité et qui musclait  son fessier à coup de pop-corn au grand minimum deux fois par semaine, petite déconvenue!
Bon, il y a des cinémas ici, mais il faut savoir qu’il y a les dates de sorties nationales ET les dates de sorties à la Réunion! En gros les films arrivent avec 15 jours de retard : beh oui, en pigeon voyageur c’est long pour amener une peloche de film sur l’ile, à 12000 km  et puis ça c’est si tout va bien, si le pigeon ne se fait pas manger en survolant l’Afrique, parce que tous les films n’arrivent pas jusqu’ici !
Mais l’essentiel y est,  on arrive à voir à peu près les films qui nous intéressent, et bonne nouvelle : pour moitié prix qu’à Limoges, donc  ça vaut qu’en même le coup d’attendre !
Après que les radios de France et de Navarre nous aient vivement vendus le documentaire « DEMAIN »... Car oui,  dans notre vielle Ka pourrie sur une île au large de l’Afrique on capte France-Inter, juste il faut se méfier, blonde que je suis, ils nous donnent l’heure avec 3h de décalage, c’est bien, j’ai toujours l’impression d’être en avance ;) … en même temps 3h d’avance quand on est bloqué sur la route du littoral, ce n’est pas plus mal, et on serait même foutu d’arriver en retard (les autochtones comprendront)!
Mais revenons à nos moutons : nous avons été hyper réactifs, car avec 2 séances par semaine fallait pas la louper, et surtout en tant que Mélanie Laurent addict je ne pouvais pas passer à côté (si tu n’as pas vu « les adoptés » : fais un stock de mouchoirs en papier en tissu chez Monop’ -car oui, toi au moins tu as un Monop' à moins de 11h d’avion, petit chanceux que tu es- et cours chez ton loueur de dvd préféré…. ah on me dit dans l’oreillette qu’il n’y en a plus à Limoges…. donc sur ton meilleur site de téléchargement et regarde !).
Le docu de Mélanie Laurent et Cyril Dion sur l'écologie mais c’était tellement intéressant!! Et en plus, comme on est trop fort ici, on parle même de la Réunion dedans !
Je ne vous cache pas qu’en sortant de la projection on s’est dit qu’on allait être végétarien de toutes façons, et qu’on ferait pousser nos propres bananes dans le jardin, à coté du bac à compost réalisés avec des matériaux recyclés bien sûr… : bon, il était 20h, on avait faim, donc dans le doute on est aller se faire un bon gros burger bien saignant ;)
Mais qu’en même on a commencé à réfléchir et surtout chercher des plans sur l’île pour manger mieux….
**La suite dans le prochain épisode**



Texte : Sophie 
Illustration : Rémi

vendredi 11 mars 2016

Rando :  expectation vs reality 


Déjà il faut le savoir, je suis toujours trop très optimiste, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Rémi ! J’ai tendance à regarder rapidement les infos et surtout ne retenir que ce qui m’arrange :
«  Rando 4h, ok… Et météo  à peu près beau, ok! Bingo c’est parti ! »
 Et c’est comme ça que l’on se retrouve à faire une boucle de 7h, je ne sais comment  physiquement c’est possible, mais uniquement en montée, et bien sûr : sous la pluie !

Dans les films américains, je crois que l’on nous ment : un peu comme la fille qui se réveille de sa nuit avec un maquillage impeccable, le mythe du randonneur à l’allure impeccable est né. Dans les films d’action tout le monde a le teint mat et frais, n’arbore aucune trace de transpiration… Vous avez vu des auréoles jaunes sur le débardeur blanc immaculé de Lara Croft ? Et bien non, parce que c’est une menteuse la Lara,  car dans la vrai vie, c’est un peu la grosse honte, on espère ne croiser personne et être pris en photo souvenir… de dos ! Parce qu’on dégouline comme une glace à l’italienne parfum framboise laissée en plein soleil et l’état de nos vêtements laisse à penser que l’on s’est baigné tout habillé dans la piscine municipale. Et la dernière randonnée que nous avons faite a duré 2 jours donc  je vous laisse imaginer le doux parfum bio et piquant que nous dégagions.

Par contre, je pense que je suis un peu en régression : je revis mes années CP. Il n’y a pas une rando où je ne suis pas rentrée avec les mollets pleins de boue et des croutes aux genoux ! Je ne comprends pas… ah si en fait, snif snif, mes chaussures tant aimées, qui m’ont trainée dans des lieux incroyables, sans qui je ne serais rien, sont en bout de vie :  la semelle lisse et les lacets cracras au vent, RIP les chaussures qui puent .

Pour nous remonter, avec Rémi nous avons par contre trouvé la recette du meilleur sandwich au monde : pas besoin de « craquant et de gourmand », juste une bonne grosse randonnée dans les pattes, un bout de pain avec n’importe quoi dedans, et on englouti le meilleur sandwich of the world de l’académie mondial des sandwichs, je vous assure !





Texte : Sophie
Illustrations : Rémi

mardi 1 mars 2016

Des palettes plein les yeux!


 Lors de notre aménagement dans l'appartement, nous nous sommes dit qu'une déco minimaliste à tendance expo d'art contemporain, c'était pas mal, c’était zen et tendance... Ca tombe bien : nous n'avions rien!
Seulement après quelques jours passés avec comme unique mobilier nos deux valises et un matelas gonflable, nous nous sommes dit qu'il était temps! Car oui, passé 30 ans, nous avons besoin de notre petit confort… 

S'est alors mis en place une quête de la bonne affaire, la recherche du Saint Graal du bon plan et de la récup’. Bien sûr j’ai dû mettre de coté mes : « Oooh, mais il est trop mignon ce truc de déco qui sert à rien, allez je l'achète!" Car n'étant là que pour un an, ça ne paraissait pas judicieux (même à moi, pour vous dire !), et surtout au vu du poids de nos bagages à l’arrivée… Peu d’espoir de  pouvoir ramener bougeoir ou autre coussin à l'utilité sommes toute très réduite sur le continent, vu le nombre que j'ai déjà dans mes cartons à la maison à Limoges!

Rapidement, notre premier achat fut des chaises…. Car oui, il faut passer quelques jours sans assise chez soi, pour se rendre compte à quel point il est appréciable d'avoir un bout de chaise où poser son derrière et brainstormer sur la suite!
Bien sûr, merci leboncoin.com et les promos qui nous on bien rendu service, mais… Non… Pas assez original. Alors rapidement nous sommes passés en mode romanos et avons erré dans les zones indus à la recherche de … palettes!
Un détour chez Mr Bricolage pour récupérer vis, scie et tournevis, ni une ni deux, nous avons mis à profit le diplôme oublié de Rémi : Master 2 en DIY sur Pinterest et accessoirement un CAP en ébénisterie.

Du coup, tous les soirs c’était un peu noël. Bon plutôt version Splendid : « Ohhhh merci Thérèse, mais… Qu’est ce que c’est ?! »
Imaginez le stress suspens tous les soirs en rentrant du travail : que vais-je trouver? Une chaise? Une cage à lapin? Un buffet Louis XVI? Un bateau?

Après de bonnes grosses ampoules à la main, Rémi s’est arrêté au fauteuil trône, à la table à manger, la table basse, le canapé d’extérieur, l’escabeau pour naine et la lampe sur pied ! C’est déjà pas mal !

Bref, du mobilier en kit, en matériaux renouvelables: c'est beau, c'est bio, c'est Rémikéa ! On s’est senti prêt pour un article dans le prochain Milk décoration…
Car je dois dire que nous étions très très fiers de nous, de cette originalité, de cette créativité sans limite et des économies réalisées jusqu'à ce que nous nous rendions compte que … tous les métros ici étaient meublés comme ça sur l’île! *



* Mais en pas aussi réussi quand même… ;)





Texte : Sophie
Illustration : Rémi

jeudi 25 février 2016

Le No-poo, #legrascestlavie (ou le post de merci aux copines)


Aux vues du surcoût des produits importés (le fromdu de Beaufort à 55 euros le kilo, on s’en parle?!), avant de partir, je me suis dit qu'il était temps de trouver des systèmes D. Parce que  devoir vendre un rein pour une boîte de Tampax, là on dit non! Alors je vous passe le paragraphe sur la coupe menstruelle (#merciTataNite) qui a révolutionné ma vie, par contre vous ne couperez pas à celui sur le No-poo, désolée... Alors, petit point capillaire!
Car oui, #mercigaelle il y a 6 mois, ma vie a changé… Enfin celle de mes cheveux, suite à une obscure conversation tardive autour d'un de mojitos.
Explication pour ceux qui ont ma culture No-poo  anté-mojito: ça consiste à arrêter l'utilisation du shampoing dit "chimique" pour le remplacer par des alternatives naturelles, ayant moins d'impacts sur la santé et l'environnement. Donc déjà, pour commencer des shampoings et après-shampoings sans sulfate et sans silicone bio, en les limitant au maximum. Et pour les extrémistes du capillo tracté, le vrai No-poo… Plus de shampoing du tout. La seule chose admise dans tes cheveux c'est de l'eau, un peu comme le Ricard quoi!
Le résultat promis est des cheveux tout doux comme le ventre d’un petit chaton et qui ne graissent pas …
Alors, le moment d'en parler à Rémi arriva... je préfère vous rassurer, je ne l'ai pas trop senti sensible au couplet concernant les cheveux doux et avec du volume, par contre je crois qu'il a retenu : " bla bla bla , ne plus se laver les cheveux, bla bla bla"  bref il adhère !  Moins se laver, tout de suite ça parle aux mecs ;)

Le résultat me demanderez vous ma bonne dame! Mais un truc de foufous!!! Moi je suis restée sur la version soft avec le shampoing bio sans sulfate et sans silicone deux fois par semaine (oui je vais travailler quand même, donc ne plus les laver…je l’ai pas trop senti ..), et quand on a passé 15 ans de sa vie à se laver les cheveux quotidiennement au Fructis, c'est déjà un révolution! Et je dois dire que c’est bluffant : du volume et plus d'effet gras genre "j'ai mis ma tête dans la friteuse mais juste aux racines".
Après quelques mois au même régime capillaire que moi, Rémi a opté pour la version flémmard extrémiste : plus de shampoing du tout! Juste un peu d’eau pour une cure de sébum sur des cheveux à peigner minutieusement plusieurs fois par jour...
Au SA (Shampouineurs Anonymes) Rémi a tenu 31 jours d’abstinence…. Je crois que l’on peut l’applaudir ! C’est dur mais… Il tient le coup...
Et surtout, c'est incroyable, il arbore  une crinière de roi lion, somme toute un peu grasspouk, mais quand même!

J’étais partie de métropole avec une bonne réserve de shampoing bio, mais pas pour 1 an… Donc direction le magasin de bio. Bien sur on en trouve… Mais 50% plus cher… Ayant eu un peu mal aux fesses après cette découverte, j’ai demandé à mes invitées de bien vouloir être… Mule de shampoing! Je ne veux pas savoir comment elle a réussi à faire entrer sur le territoire créole ces marchandises (#merciSarah) mais ma dealeuse préférée nous a ramené de métropole de quoi tenir un siège capillaire à Saint-Denis!

Promis le prochain post, j'essaye de parler tunning ou foot pour captiver notre auditorat masculin...

Si tu veux plus d'info (pas sur le tunning hein, mais sur le No-poo):
https://en.wikipedia.org/wiki/No_poo
http://antigonexxi.com/2014/02/12/le-no-poo-toutes-les-reponses-a-vos-questions/





Texte : Sophie
Illustration : Rémi

jeudi 18 février 2016

Wild Vs Fournaise


Ca faisait très longtemps que je voulais lire « Wild » de Cheryl Strayed. Ca tombe bien, le père noël l’a envoyé à Rémi pour les fêtes ! Je l’ai dévoré (enfin au sens imagé hein… tant que c’est pas recouvert de chocolat, j’y touche pas !) : Cheryl,  suite à un parcours de vie un peu difficile, décide de faire le PCT (Pacific Crest Trail). Il s’agit d’une randonnée de plus de 4000 km aux Etats-unis, de la frontière mexicaine au Canada, soit six mois de marche avec  un énorme sac à dos, des vivres et une tente !

Bref,  ni une ni deux, j’ai dégainé ma carte Décathlon et couru acheter le matos : un nouveau sac à dos, un tapis de sol et une tente….

Comme on est des aventuriers des vrais de vrais, on s’est dit que déjà partir deux jours c’était pas mal… et que même avant de commencer, on devrait peut-être s’arrêter siroter un petit smoothie au chocolat sur le port de Saint-Gilles, histoire prendre des forces…

Check météo avant de partir : grand soleil pour le soir, nuit COM-PLE-TE-MENT dégagée  et le lendemain grand soleil !

Direction le volcan. Voila voila… bien sûr, arrivés sur place, pluie + nuages + humidité = sympa de bivouac ! (je crois que Rémi me soupçonne de lui montrer des cartes météo falsifiées….) Heureusement,  il y a un gîte au Piton de la Fournaise, et coup de bol, il leur restait deux lits dans un dortoir !

Un dortoir de 10, avec 40% de ronfleurs …. 2 solutions : soit à 3h du mat’ tu te tricotes un pull pour passer le temps, soit tu commences la rando ! Comme nous n’avons pas vraiment besoin de lainage en ce moment, on a attaqué la marche !

Au final le timing était parfait ! Début 4h30 avec les frontales, pour 2h30 de montée, arrivée au sommet  avec le levé du soleil  = petit déj' avec vue et litchi sur le gâteau (oui on s’adapte) on étaient peinards tous seuls ! A priori les autres on préférés sortir leurs aiguilles à tricoter…


Mais… On va encore réfléchir avant de se lancer sur le PCT ;)







Texte : Sophie
Illustration : Rémi

samedi 13 février 2016

Moi, obsédée par le bouffe?! Noooon!





La plongée c’est hyper technique les gars, je vous explique : des termes compliqués, des consignes de sécurité strictes… On passe même un diplôme pour pouvoir plonger, pour vous dire! Et  inutile de préciser qu’avant de commencer les cours, je pensais que les barotraumatismes étaient des MST… Donc il y avait du boulot…

Mais… Ils me l’ont donné!! …Si si!

Alors j’ai pu plonger vendredi dernier et de retour à l’appartement :

- Alors tu as vu quoi comme poisson pendant ta plongée?
- C’était magique Rémi : j’ai vu des rascasses volantes, des poissons clowns, une murène et même qu’a un moment j’ai croisé un énorme Balisto!
- Un balisto?… T’es sûre?

Voilà voilà… Pour les néophytes du monde marin, je voulais bien-sûr parler du balistE… Les barres chocolatées sont malheureusement peu représentées dans l’océan indien. Heureusement qu’il n’y a pas d’épreuve d’ichtyologie pour avoir le diplôme! 
(Oui, j’utilise un mot un peu compliqué pour pouvoir me la péter au moins une fois dans ce post, histoire de rehausser mon QI de trois points et comme je suis à peu près sûre qu’au passage vous aurez appris un nouveau mot : #merciquimercisophie!)

Toute fois, à ma décharge quand cela fait six mois que tu manges des ananas, des letchis et des bananes comme dessert parce que, c’est bon pour la santé les fruits, et pour les cuissous aussi certes… Mais surtout parce que le pack de « La laitière au chocolat » est à sept balles… Arrive le moment où tu craques et où tu as envie de manger du gras sucré #legrascestlavie.






Texte : Sophie
Illustration : Rémi