jeudi 25 février 2016

Le No-poo, #legrascestlavie (ou le post de merci aux copines)


Aux vues du surcoût des produits importés (le fromdu de Beaufort à 55 euros le kilo, on s’en parle?!), avant de partir, je me suis dit qu'il était temps de trouver des systèmes D. Parce que  devoir vendre un rein pour une boîte de Tampax, là on dit non! Alors je vous passe le paragraphe sur la coupe menstruelle (#merciTataNite) qui a révolutionné ma vie, par contre vous ne couperez pas à celui sur le No-poo, désolée... Alors, petit point capillaire!
Car oui, #mercigaelle il y a 6 mois, ma vie a changé… Enfin celle de mes cheveux, suite à une obscure conversation tardive autour d'un de mojitos.
Explication pour ceux qui ont ma culture No-poo  anté-mojito: ça consiste à arrêter l'utilisation du shampoing dit "chimique" pour le remplacer par des alternatives naturelles, ayant moins d'impacts sur la santé et l'environnement. Donc déjà, pour commencer des shampoings et après-shampoings sans sulfate et sans silicone bio, en les limitant au maximum. Et pour les extrémistes du capillo tracté, le vrai No-poo… Plus de shampoing du tout. La seule chose admise dans tes cheveux c'est de l'eau, un peu comme le Ricard quoi!
Le résultat promis est des cheveux tout doux comme le ventre d’un petit chaton et qui ne graissent pas …
Alors, le moment d'en parler à Rémi arriva... je préfère vous rassurer, je ne l'ai pas trop senti sensible au couplet concernant les cheveux doux et avec du volume, par contre je crois qu'il a retenu : " bla bla bla , ne plus se laver les cheveux, bla bla bla"  bref il adhère !  Moins se laver, tout de suite ça parle aux mecs ;)

Le résultat me demanderez vous ma bonne dame! Mais un truc de foufous!!! Moi je suis restée sur la version soft avec le shampoing bio sans sulfate et sans silicone deux fois par semaine (oui je vais travailler quand même, donc ne plus les laver…je l’ai pas trop senti ..), et quand on a passé 15 ans de sa vie à se laver les cheveux quotidiennement au Fructis, c'est déjà un révolution! Et je dois dire que c’est bluffant : du volume et plus d'effet gras genre "j'ai mis ma tête dans la friteuse mais juste aux racines".
Après quelques mois au même régime capillaire que moi, Rémi a opté pour la version flémmard extrémiste : plus de shampoing du tout! Juste un peu d’eau pour une cure de sébum sur des cheveux à peigner minutieusement plusieurs fois par jour...
Au SA (Shampouineurs Anonymes) Rémi a tenu 31 jours d’abstinence…. Je crois que l’on peut l’applaudir ! C’est dur mais… Il tient le coup...
Et surtout, c'est incroyable, il arbore  une crinière de roi lion, somme toute un peu grasspouk, mais quand même!

J’étais partie de métropole avec une bonne réserve de shampoing bio, mais pas pour 1 an… Donc direction le magasin de bio. Bien sur on en trouve… Mais 50% plus cher… Ayant eu un peu mal aux fesses après cette découverte, j’ai demandé à mes invitées de bien vouloir être… Mule de shampoing! Je ne veux pas savoir comment elle a réussi à faire entrer sur le territoire créole ces marchandises (#merciSarah) mais ma dealeuse préférée nous a ramené de métropole de quoi tenir un siège capillaire à Saint-Denis!

Promis le prochain post, j'essaye de parler tunning ou foot pour captiver notre auditorat masculin...

Si tu veux plus d'info (pas sur le tunning hein, mais sur le No-poo):
https://en.wikipedia.org/wiki/No_poo
http://antigonexxi.com/2014/02/12/le-no-poo-toutes-les-reponses-a-vos-questions/





Texte : Sophie
Illustration : Rémi

jeudi 18 février 2016

Wild Vs Fournaise


Ca faisait très longtemps que je voulais lire « Wild » de Cheryl Strayed. Ca tombe bien, le père noël l’a envoyé à Rémi pour les fêtes ! Je l’ai dévoré (enfin au sens imagé hein… tant que c’est pas recouvert de chocolat, j’y touche pas !) : Cheryl,  suite à un parcours de vie un peu difficile, décide de faire le PCT (Pacific Crest Trail). Il s’agit d’une randonnée de plus de 4000 km aux Etats-unis, de la frontière mexicaine au Canada, soit six mois de marche avec  un énorme sac à dos, des vivres et une tente !

Bref,  ni une ni deux, j’ai dégainé ma carte Décathlon et couru acheter le matos : un nouveau sac à dos, un tapis de sol et une tente….

Comme on est des aventuriers des vrais de vrais, on s’est dit que déjà partir deux jours c’était pas mal… et que même avant de commencer, on devrait peut-être s’arrêter siroter un petit smoothie au chocolat sur le port de Saint-Gilles, histoire prendre des forces…

Check météo avant de partir : grand soleil pour le soir, nuit COM-PLE-TE-MENT dégagée  et le lendemain grand soleil !

Direction le volcan. Voila voila… bien sûr, arrivés sur place, pluie + nuages + humidité = sympa de bivouac ! (je crois que Rémi me soupçonne de lui montrer des cartes météo falsifiées….) Heureusement,  il y a un gîte au Piton de la Fournaise, et coup de bol, il leur restait deux lits dans un dortoir !

Un dortoir de 10, avec 40% de ronfleurs …. 2 solutions : soit à 3h du mat’ tu te tricotes un pull pour passer le temps, soit tu commences la rando ! Comme nous n’avons pas vraiment besoin de lainage en ce moment, on a attaqué la marche !

Au final le timing était parfait ! Début 4h30 avec les frontales, pour 2h30 de montée, arrivée au sommet  avec le levé du soleil  = petit déj' avec vue et litchi sur le gâteau (oui on s’adapte) on étaient peinards tous seuls ! A priori les autres on préférés sortir leurs aiguilles à tricoter…


Mais… On va encore réfléchir avant de se lancer sur le PCT ;)







Texte : Sophie
Illustration : Rémi

samedi 13 février 2016

Moi, obsédée par le bouffe?! Noooon!





La plongée c’est hyper technique les gars, je vous explique : des termes compliqués, des consignes de sécurité strictes… On passe même un diplôme pour pouvoir plonger, pour vous dire! Et  inutile de préciser qu’avant de commencer les cours, je pensais que les barotraumatismes étaient des MST… Donc il y avait du boulot…

Mais… Ils me l’ont donné!! …Si si!

Alors j’ai pu plonger vendredi dernier et de retour à l’appartement :

- Alors tu as vu quoi comme poisson pendant ta plongée?
- C’était magique Rémi : j’ai vu des rascasses volantes, des poissons clowns, une murène et même qu’a un moment j’ai croisé un énorme Balisto!
- Un balisto?… T’es sûre?

Voilà voilà… Pour les néophytes du monde marin, je voulais bien-sûr parler du balistE… Les barres chocolatées sont malheureusement peu représentées dans l’océan indien. Heureusement qu’il n’y a pas d’épreuve d’ichtyologie pour avoir le diplôme! 
(Oui, j’utilise un mot un peu compliqué pour pouvoir me la péter au moins une fois dans ce post, histoire de rehausser mon QI de trois points et comme je suis à peu près sûre qu’au passage vous aurez appris un nouveau mot : #merciquimercisophie!)

Toute fois, à ma décharge quand cela fait six mois que tu manges des ananas, des letchis et des bananes comme dessert parce que, c’est bon pour la santé les fruits, et pour les cuissous aussi certes… Mais surtout parce que le pack de « La laitière au chocolat » est à sept balles… Arrive le moment où tu craques et où tu as envie de manger du gras sucré #legrascestlavie.






Texte : Sophie
Illustration : Rémi